La plupart des fumeurs visitent régulièrement différents professionnels de la santé – ce qui représente une importante occasion à saisir pour effectuer des interventions et inciter au changement2,4

Pratiquement tous les cliniciens peuvent intervenir auprès des patients fumeurs. [Fiore, p. 162AB] Voici quelques chiffres4 :

  • Plus de 75 % des fumeurs ont consulté un médecin l’année dernière
  • 60 %ont vu un dentiste ou une hygiéniste dentaire
  • Près de 50 % ont vu un pharmacien

[Reid, PROPEL Report, p. 68A]

Même une intervention de moins de 3 minutes peut aider un fumeur à renoncer au tabac4.

Dans le cadre du Counseling de courte durée (CCD), on donne de très brefs conseils à tous les patients fumeurs, quel que soit leur niveau de motivation actuel à l’égard de l’abandon du tabagisme4.

Les 3 étapes du CCD : Demander, Conseiller et Agir

  • Étape 1 : Demander

    Avez-vous consommé un produit du tabac la semaine dernière/le mois dernier/dans les 3 derniers mois?

  • Étape 2 : Conseiller

    Offrir des conseils d'une manière encourageante, compréhensive et sympathisante

    Informer les patients que la pharmacothérapie et le soutien donnent les meilleurs résultats

  • Étape 3 : Agir

    Aiguiller le patient au counseling, aux programmes sur Internet, aux lignes téléphoniques sur l'abandon

    Envisager une TRN/une pharmacothérapie

  • Seuls 43 % des patients ont reçu des conseils de leur omnipraticien sur le renoncement au tabac, malgré les preuves manifestes de l’effet favorable de ces conseils2.
    Visionner un tutoriel sur le counseling de courte durée
  • L’ajout d’une TRN peut doubler les chances de réussite à 6 mois par rapport au placebo (volonté seule)6,7

Il est prouvé que le counseling de courte durée aide les fumeurs à abandonner le tabagisme

Recevoir pendant 3 minutes ou moins les conseils d’un médecin pour cesser de fumer a accru la probabilité d’abandon de 30 % et la probabilité d’abstinence, de 29 %7.

Résultats d’une méta-analyse : Efficacité des conseils d’un médecin sur l’abandon tabagique et estimation du taux d’abstinence7
Conseils Estimation du rapport de cotes (IC à 95 %) Estimation du taux d’abstinence (IC à 95 %)
Aucun conseil sur l’abandon tabagique (groupe de référence) 1,0 7,9
Conseils sur l’abandon tabagique 1,3 (1,1 à 1,6) 10,2(8,5 à 12,0)

D’après le US Department of Health and Human Services. Treating Tobacco Use and Dependence: 2008 Update, Clinical Practice Guideline.

  • Plus de 40 % des fumeurs essaient d’abandonner en réponse aux conseils de leur professionnel de la santé1
  • 9 patients sur 10 ont déclaré apprécier les conseils de leur médecin sur le renoncement au tabac
une représentation graphique à propos de Taux de réussite à 12 mois
Conseils pour aider les patients qui essaient de renoncer au tabac43 : Stratégies de motivation
  • Gérer les attentes : L’abandon tabagique nécessite souvent plusieurs essais
  • Être persistant : Essayer de ne pas se décourager en cas de rechute; en faire une occasion d’apprentissage tant pour vous que pour le patient
  • Avoir des contacts répétés : Chaque visite constitue une occasion de conseiller vos patients
  • Aider le fumeur à franchir la prochaine étape
  • Renforcer l’auto-efficacité et la motivation
  • Adopter une stratégie qui convient à l’étape du changement où le patient est rendu (p. ex., motivation vs élaboration d’un plan)

Obtenir des outils de counseling

Les approches motivationnelles sont axées sur :

  • Empathie appropriée
  • Conseils dénués de jugement
  • Rétroaction personnalisée (donnée au patient)
  • Renforcement positif

Les stratégies de motivation peuvent :

  • Renforcer l’auto-efficacité
  • Promouvoir l’autonomie
  • Être mises en œuvre à un moment où les clients ne sont pas prêts, pas disposés ou incapables de cesser de fumer

En savoir plus sur les stratégies antitabagiques

Pourquoi attendre? Discutez du tabagisme avec vos patients dès aujourd’hui. En moins de 3 minutes, vous pouvez leur donner la motivation nécessaire pour les inciter à écraser. Obtenir des outils de counseling

Dans un sondage effectué au Royaume-Uni (n = 264)9*:
 

89% des patients ont apprécié que leur omnipraticien leur ait posé des questions sur leur statut tabagique et leur ait conseillé d’arrêter de fumer, de réduire leur consommation de tabac ou de demander de l’aide
 

59% étaient disposés à essayer de changer si leur omnipraticien le leur avait recommandé


* Sondage effectué dans la collectivité, auprès de répondants sélectionnés au hasard, évaluant les attitudes à l’égard de la détection par les omnipraticiens de 4 comportements à risque, dont le tabagisme. On n’a pas posé de questions aux non-fumeurs sur les interventions visant l’arrêt tabagique. Les résultats ont été analysés à l’aide du test du chi carré ajusté de Yates.