
La plupart des patients veulent écraser – et croient que la volonté seule leur permettra d’y arriver.
Près de 2/3 des fumeurs envisageaient sérieusement de renoncer au tabagisme au cours des 6 prochains mois – mais seulement 6 % réussissent10,36
La volonté d’écraser d’un patient (la résistance aux envies de fumer et à la tentation) est essentielle pour la réussite. Mais la volonté seule est presque toujours insuffisante; le counseling et la pharmacothérapie augmentent significativement les chances de réussite.
Vous pouvez faire certaines choses pour motiver les patients à renoncer au tabac, et les patients peuvent utiliser des stratégies pour ne pas compter uniquement sur la simple volonté :
1. Rappelez aux patients que le tabagisme est une dépendance réelle, et non une simple « mauvaise habitude ».
- Les patients et les professionnels de la santé doivent percevoir le tabagisme comme une affection; les médicaments en association avec le conseling sont la meilleure façon de le traiter
- Mais les patients sont souvent convaincus que fumer n’est qu’une simple mauvaise habitude, et leur orgueil peut les empêcher de demander de l’aide
- Rappelez aux patients qu’il est difficile de cesser de fumer, mais que s’ils ont de l’aide, les chances de réussite augmentent; ils n’ont donc aucune raison d’essayer de le faire tout seuls
- Il existe des traitements efficaces : les TRN et le counseling peuvent presque quadrupler les chances de réussite par rapport à la simple volonté12
2. Rappelez aux patients les conséquences graves du tabagisme pour la santé.
Faits et chiffres importants sur l’impact du tabagisme :
- 85 % des nouveaux cas de cancer du poumon sont causés par le tabagisme11
- Le tabagisme est responsable de 80 à 90 % des cas de MPOC12
- 30 % des décès liés au tabagisme sont attribuables aux maladies cardiovasculaires et aux AVC13
- Les fumeurs sont de 30 à 40 % plus susceptibles que les non-fumeurs d’être atteints de diabète de type 214
- Le renoncement au tabac diminue le risque de cancer du poumon, d’autres cancers, de MPOC et d’autres maladies graves
3. Abordez le tabagisme avec chaque patient, à chaque visite
- Même les fumeurs qui ne se sentent pas prêts à écraser peuvent réussir (nous en parlerons plus en détail)
- La plupart des fumeurs souhaitent que leur professionnel de la santé leur parle du tabagisme, même s’ils n’abordent pas le sujet eux-mêmes
- Revérifiez régulièrement le statut tabagique de vos patients
4. Demandez-leur si le coût représente un obstacle
- Plus de 50 % des patients ont déclaré que le coût des pharmacothérapies antitabagiques constituait un obstacle (selon un sondage réalisé en 2012); toutefois, le remboursement des traitements antitabagique s’est étendu partout au pays
5. Personnalisez le traitement en fonction du patient
- Pour les patients qui ne croient pas avoir la volonté de cesser de fumer d’un coup : envisagez l’approche RÉDUIRE POUR ARRÊTER® (nous en parlerons plus en détail)
- Pour les fumeurs qui ont déjà tenté d’écraser, mais ont rechuté, ou pour les gros fumeurs, envisagez le traitement d’association
- Pour les patients qui ont besoin du mouvement de porter la main à la bouche, envisagez des options spécifiques en matière de TRN (inhalateur)
- Pour les patients qui éprouvent de fortes envies de fumer, en particulier tôt le matin, envisagez NICORETTE® VAPOÉCLAIR® à action rapide, qui commence à contrer les envies de fumer en 30 secondes
Voir les études de cas >
6. Donnez-leur des conseils pratiques pour les aider à tenir le coup
Suggérez les 4 D pour composer avec les symptômes de sevrage de la nicotine :
- Désaltérez-vous en buvant beaucoup d’eau, soit de 6 à 8 verres par jour, à moins que le médecin ait restreint votre apport en liquides.
- Fumez votre cigarette avec 5 à 7 minutes de délai (en particulier la première du matin). L’envie de fumer devrait passer.
- Distrayez-vous en faisant autre chose. Gardez vos mains occupées (p. ex., tricot, Sudoku, jeux sur votre téléphone, etc.) ou relaxez (p. ex., prenez un bain).
- Prenez de grandes respirations. Cela libère des endorphines, ce qui peut produire une sensation semblable à la première bouffée d’une cigarette.
Autres astuces à leur suggérer :
- N’achetez pas de cigarettes et n’en demandez pas à votre entourage
- N’essayez pas de cesser de fumer sans aide, surtout lorsque vous avez beaucoup d’envies irrésistibles de fumer (p. ex., périodes de stress)
- Dressez la liste de vos sources d’assistance (p. ex., un parent proche ou un ami ayant réussi à cesser de fumer) et contactez-les pour obtenir du soutien
- Dressez la liste de ce que vous faites habituellement en même temps que vous fumez et essayez de changer une ou deux de ces routines
- Pratiquez la pensée positive : mettez l’accent sur le chemin parcouru et non sur celui qu’il vous reste à faire
- Trouvez du soutien en ligne de la part d’autres fumeurs qui essaient d’arrêter sur le site de la Téléassistance pour fumeurs
- Avoir sous la main une TRN à action rapide, comme la gomme, pour aider à composer avec les envies de fumer et éviter les rechutes