
Vous avez le pouvoir d’aider les patients à cesser de fumer
TRN d’association
En quoi consiste le traitement d’association?
Le traitement d’association consiste à utiliser le timbre NICODERM® ET une TRN orale NICORETTE® additionnelle (gomme, pastilles, inhalateur, NICORETTE® VAPOÉCLAIR®) au besoin.


Vous pouvez maintenant augmenter les chances d’écraser de vos patients en associant les produits NICODERM® et NICORETTE®.
Une modalité 58% plus efficace qu’une TRN en monothérapie (timbre) pour aider les patients à réussir à cesser de fumer 133
L’emploi en association de NICODERM® et NICORETTE® est maintenant approuvé

Le traitement d’association devrait être encouragé lorsque la monothérapie a échoué ou si de fortes envies de fumer surviennent113,114.
L’abstinence totale est l’objectif ultime. Comparativement à d’autres interventions pharmacologiques, le traitement d’association (timbre à la nicotine + une TRN orale) produit un taux d’abstinence parmi les plus élevés*109.
*Estimation comparative des taux d’abstinence à 6 mois avec les TRN en monothérapie (gomme, timbre, inhalateur, pastille), le timbre de nicotine avec emploi au besoin de l’inhalateur, de la gomme ou de la pastille, le bupropion (en monothérapie et en association avec la TRN) et la varénicline (en monothérapie)109
La première et la seule TRN au Canada homologuée pour l’emploi en association, tel qu’appuyé par les licences de mise en marché émises par Santé Canada18,50,60,92,93.
Pourquoi avoir recours au traitement d’association?
Chez les fumeurs, le taux plasmatique de nicotine varie tout au long de la journée : on observe une augmentation graduelle des creux et des pics réguliers du taux de nicotine chaque fois qu’ils fument111.

La monothérapie pourrait être incapable de fournir les taux de base de nicotine quotidiens élevés ainsi que les taux de nicotine nécessaires durant la phase où les envies de fumer surviennent113.
Le traitement d’association au moyen du timbre et d’une forme orale de TRN permet de couvrir les pics et les creux de nicotine :

Les données démontrent que le traitement d’association est une approche efficace pour atteindre l’abstinence :
Plus de 2x plus efficace que la monothérapie par le timbre seul (risque relatif approché d’abstinence [RRA] avec le traitement d’association comparativement à la monothérapie : 1,58 [1,25 à 1,99] à 12 mois)133
Près de 3x plus efficace que le sevrage brutal
Comparativement au sevrage brutal, les fumeurs qui suivaient un traitement d’association avaient près de 3 fois plus de chances de cesser de fumer pour de bon (RRA : 2,73; IC à 95 % : 2,07 à 3,65)110
Près de 5x plus efficace que le sevrage brutal sans aide:
La pharmacothérapie combinée au soutien d’un PDS peut quintupler les chances de réussite d’un fumeur47


Ii existe peu de preuves à l'effet qu'une TRN à forte dose ou une association de TRN pourrait entraîner des dangers importants pour la santé. 114
-Carpenter MJ et coll., Drugs, 2013
L'association d'une forme de TRN à action prolongée (p. ex., timbre à la nicotine) et d'une forme à action rapide (p. ex. gomme à la nicotine) est un traitement d'abandonon du tabac hautement efficace et sûr. 115
-Fucito et coll., Nicotine & Tobacco Research, July 2014.
Mise en pratique du traitement d’association
Qui est un bon candidat au traitement d’association?
Les fumeurs qui :
ont déjà eu recours aux TRN lors d’une tentative d’abandon antérieure, mais ont fait une rechute;
croient avoir besoin de plus qu’un timbre ou qu’une seule forme de TRN pour les empêcher de fumer.
Voici quatre fumeurs qui pourraient bénéficier d’un traitement d’association :

Réjeanne fume depuis l’âge de 17 ans. Elle a déjà fumé 1 paquet par jour (25 cigarettes grand format), mais a diminué à ½ paquet par jour (12 cigarettes) il y a 5 ans environ, lorsqu’elle a reçu un diagnostic de diabète de type 2.
Elle commence à fumer 30 minutes après son réveil, lorsqu’elle prend son café matinal dans le garage. Elle ne fume pas dans la maison et ne se réveille pas la nuit pour fumer. Pendant son trajet en voiture de 45 minutes pour aller au travail et en revenir, elle fume, car elle trouve la conduite stressante. Cet hiver, elle a fait une bronchite grave et a décidé qu’il était temps d’écraser.
Après avoir obtenu l’aide d’un pharmacien, elle applique un timbre NICODERM® (ÉTAPE 1, 21 mg) tôt dans la matinée, mais l’enlève en soirée car elle est incapable de dormir lorsqu’elle le porte. À l’occasion, elle continue de demander une cigarette à ses collègues, parce qu’elle s’ennuie de l’habitude de porter un objet à la bouche, associée à la cigarette.
« Parfois, je porte mes doigts à mes lèvres en pensant que je tiens une cigarette, ce qui ne fait qu’intensifier mes envies de fumer. »

Mike est marié, a deux enfants âgés de 9 et 11 ans et est couvreur. La plupart des matins, il souffre de toux chronique du fumeur. Il a commencé à fumer un paquet par jour à 16 ans, quantité qui a graduellement augmenté à 1,5 paquet par jour. Il a fait de multiples tentatives d’abandon; la première a eu lieu lorsque son père est décédé à 55 ans d’un infarctus du myocarde. Il a essayé des séances de counseling, l’hypnose et le bupropion.
Il fume sa première cigarette 3 minutes après son réveil, car il éprouve des envies de fumer intenses avant d’appliquer le timbre. Lorsqu’il porte le timbre, il peut attendre de monter dans sa voiture pour se rendre au travail et fumer sa prochaine cigarette en buvant un café.
En utilisant le timbre NICODERM® à 21 mg, il a réussi à diminuer le nombre de cigarettes qu’il fumait. Cependant, il n’arrivait pas à composer avec les envies de fumer intenses et avait recours à la cigarette pour les apaiser. Lorsqu’il a accru la dose du timbre, cela a nui à son sommeil, ce qui n’était pas un problème avec le timbre à 21 mg.
« Je me sens très vulnérable et faible. Quand une envie de fumer se manifeste, cela me stresse. J’aimerais pouvoir la maîtriser, mais je finis par allumer une cigarette. »

Michelle fume deux paquets par jour, parfois plus. Il lui arrive même de fumer au milieu de la nuit. Ses activités sont limitées, car elle souffre de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et est essoufflée lors d’efforts légers (p. ex., lorsqu’elle se lave les cheveux).
Michelle vit seule, et ses ressources financières sont très limitées. En raison de sa MPOC, elle ne travaille pas; la cigarette est la seule façon d’agrémenter sa vie. Elle suit un traitement optimal pour les essoufflements et a fait plusieurs tentatives infructueuses d’abandon du tabac par le passé. Ainsi, elle n’est pas convaincue de pouvoir cesser de fumer et croit qu’il est trop tard, de toute façon.
« J’aurais voulu ne jamais avoir commencé à fumer. Cela fait si longtemps que je ne crois pas pouvoir écraser. La cigarette fait partie de ma vie quotidienne. Je sais que fumer est mauvais pour moi, mais à ce stade, qu’est-ce qui peut m’aider? »

Henri est marié et travaille dans l’industrie pétrolière et gazière. Relativement sédentaire, il est atteint d’hypercholestérolémie (traitée par de l’atorvastatine à 20 mg/jour) et d’hypertension (traitée par de l’hydrochlorothiazide à 25 mg et du lisinopril à 10 mg).
Henri fume 25 à 30 cigarettes par jour depuis 30 ans. Il fait souvent des voyages d’affaires, pendant lesquels il conduit longtemps et fume pour passer le temps. En général, il passe environ 10 jours par mois sur la route. Après le travail, il sort souvent prendre un verre avec des collègues ou des clients. Il a essayé de cesser de fumer plusieurs fois au moyen du timbre à 21 mg en monothérapie, mais il était incapable d’observer le traitement pendant plus de quelques semaines. Les situations associées au tabagisme (conduire, prendre un verre) déclenchent de très fortes envies de fumer.
Henri est prêt à faire une autre tentative au moyen des timbres de nicotine, mais est préoccupé par la façon dont il va composer avec les symptômes de sevrage de la nicotine.
« J’en suis au point où l’envie de fumer est la seule chose à laquelle je pense – je ne peux même plus sortir avec mes copains. »
*Posologie hors indication.

Comment puis-je aider mes patients à maximiser leurs chances de réussite?
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Consultez l’article du CMAJ sur le traitement d’association